LES PHOTOGRAPHIQUES 2024 / PROGRAMMATION

affiche les photographiques 2024 web

16 mars > 14 avril / Le Mans et agglomération

 

Raphaël Dallaporta (invité) ''LES NUAGES NE SONT PAS DES SPHÈRES''.

À LA COLLÉGIALE SAINT-PIERRE-LA-COUR / LE MANS.

Pascal Mirande Serie Gullivers Les Photographiques

L’exposition Les nuages ne sont pas des sphères, spécialement conçue pour le festival Les Photographiques, regroupe un ensemble de créations réalisées ces dernières années par Raphaël Dallaporta, en dialogue avec des chercheurs et en particulier avec le Laboratoire Manceau de Mathématiques.

Le titre est inspiré par la citation de Benoît Mandelbrot « Les nuages ne sont pas des sphères, les montagnes ne sont pas des cônes, les rivages ne sont pas des arcs de cercle, l’écorce d’un arbre n’est pas lisse et l’éclair ne trace pas de ligne droite. » Ce mathématicien franco-américain, connu pour le développement de la géométrie fractale dès 1975, sollicite notre bon sens pour mieux apprécier la complexité infinie de la nature.

À travers des pièces comme Covariance (2015), où l’illusion d’un ciel de nuages est composée de 48 variations d’une fonction statistique issue d’une étude actuelle de modélisation du hasard, d’Astrarium (2020) où une horloge astronomique du Moyen Âge figure par des boucles lumineuses l’harmonie du mouvement rétrograde des planètes, ou d’Équation du temps (2019-2021) par l’enregistrement photographique des inégalités entre le temps légal et le temps solaire vrai, où la durée du jour n’est pas uniformément égale à 24h, l’artiste, lauréat du prix Niépce en 2019, manifeste par la photographie l’élégance mise en œuvre pour l’étude du hasard en parallèle à l’astronomie et aux tentatives historiques de prédictions des événements qui nous environnent.

Pascal Mirande Serie Gullivers Les Photographiques

Initiées durant sa résidence à la villa Médicis à Rome, ces dernières expériences développées avec le soutien de La Fédération de Recherche Mathématiques des Pays de Loire (FMPL) s’inscrivent au cœur de la pratique artistique de Raphaël Dallaporta qui, en s’associant avec ces chercheurs, interroge, par le statut de l’acte artistique, notre rapport au Temps. Déjouant les préjugés et renouant avec une approche sensible de la recherche, il évoque en creux nos propres destins, fruits d’événements, de rencontres, d’aléas.

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Né en 1980, Raphaël Dallaporta vit et travaille à Paris.
Par sa pratique artistique, Raphaël Dallaporta crée des connexions insolites entre l’histoire, les sciences, les arts. Avec la complicité de chercheurs, il élabore des dispositifs visant à rendre sensibles des objets, phénomènes ou territoires, respectivement cachés, oubliés ou inaccessibles.
En 2014, il est pensionnaire de l’Académie de France à Rome — villa Médicis.
Depuis 2018, il réalise plusieurs résidences après des chercheurs de LMM. Laboratoire Manceau de mathématique, Le Mans Université, pour concevoir des créations ou conférences participatives sur le thème de l’équation du temps, du Problème à trois corps ou des Aléas.
Ses œuvres sont notamment présentes dans les collections du Centre National d’Art Plastique, de la Maison Européenne de la Photographie, du Centre Pompidou, du Musée de l’Élysée à Lausanne et de la New York Public Library.
Raphaël Dallaporta est représenté par la galerie Jean-Kenta Gauthier, Paris.