HORS CADRE #10. Découvertes.

Jusqu'au 9 avril à la MJC Ronceray - Le Mans

Vernissage : mardi 21 mars à 18h30

Chaque année, la MJC Ronceray s'associe aux Photographiques et expose de jeunes photographes prometteurs pour la plupart issus du territoire.

Mathilde Brunet "MASQUES''

À L'Alambik, MJC Ronceray  / Le Mans

Clement Szczuczynski les photographiques

Le masque, c’est ce qui s’interpose entre mon appareil et le sujet. Ainsi, la fumée de cigarette, le crâne, le boîtier photo, l’image projetée ou encore la trace concourent chacun à leur manière à le mettre en jeu et en scène. Le masque empêche l’évidence, il en permet une autre. Il cache et révèle, mais sans doute révèle-t-il plus qu’il ne cache. Le masque est une confluence heureuse, un lieu où des choses se passent, s’échangent, s’interpénètrent, ou se rejettent, un prisme dont le pouvoir de diffraction se mesure à la capacité qu’il a d’engendrer un autre potentiel de réalité. Et c’est à la faveur d’une dimension intermédiale qu’il s’incarne le plus souvent, où peinture et photographie se captivent et entretiennent la réciproque.

Mathilde Brunet est née et vit au Mans. Elle est diplômée d’une licence en Lettres modernes, parcours Sciences-politiques (UCO, Angers) ainsi que d’un master de recherche en Texte/Image, spécialité Littératures et Cultures de l’image (Université de Poitiers). Elle a réalisé des travaux universitaires à l’approche transversale autour de la peinture, de la photographie et de la littérature, et d’autres plus particulièrement axés autour de l’esthétique de l’altération photographique. En parallèle, elle s’est consacrée à une pratique autodidacte du médium, relevant tant du régime argentique que numérique. Paysage, nature morte, portrait et autoportrait sont des genres que sa photographie traverse et interroge, notamment sous l’angle du seuil, de la matière, des valeurs tonales assourdies, de la récurrence du motif, des phénomènes d’intrusion et/ou d’effraction ou encore de l’intermédialité photopicturale.